Fini l’image baba cool-encens. Le yoga séduit des
citadins aisés qui ouvrent leurs chakras dans des studios design et des
tenues chics. Une commercialisation de la discipline aux antipodes de sa
philosophie d’origine.
M le magazine du Monde
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Par Zineb Dryef
Retraite haut de gamme, loin des ashrams
Quelques jours auparavant, dans le 2e arrondissement
de Paris, sous les grands ventilateurs de style colonial aux pales
arrondies du café du Klay, le club de sport pour happy few de la rue
Saint-Sauveur où elle a ses habitudes, Sibylle Grandchamp, la fondatrice
des Merveilles, nous racontait la genèse de ce projet en sirotant son
jus carotte-pomme-gingembre. C’était il y a deux ans. Elle quittait un
poste de journaliste lifestyle (mode/luxe/beauté/tourisme). « On
peut se cacher des choses à soi-même dans le monde de la mode. On
s’achète un nouveau sac, on utilise un nouveau crayon… J’avais perdu la
sensation de mon corps. »En se remettant au yoga de manière soutenue, elle « respire » enfin, retrouve son souffle et sa sérénité. L’idée des Merveilles fait son chemin : des retraites très haut de gamme mêlant yoga, marche, méditation et philosophie dans des lieux époustouflants. Ici, pas question de jeûner ou de boire du bouillon. Au menu...
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