Avec quelle arme peut-on pratiquer le iaido ? Iaito (sabre d’entraînement non tranchant) ou katana (sabre en acier tranchant) ?
Toutes les lames proviennent de la même fonderie, dans la région de Gifu. Après avoir été fondu, la lame brute est ensuite polie à l’aide de meules et poncées à la main. La lame est ensuite chromée, ce qui la protège des rayures et de la rouille. Enfin, le hamon (ligne de trempe) est réalisé par dépolissage au papier de verre.
Les lames des iaito sont standardisées ce qui permet de disposer d’un stock prêt d’avance. Une telle arme coûte entre 200 et 1000€ selon la commande, bien moins qu’un katana que l’on trouve rarement en-dessous de 1 000€ et dont le prix peut monter très haut. La lame étant chromée, celle-ci est protégée de la rouille.
Dès que le niveau le permet, les élèves de l’école pratiquent avec des gendaito ou shinken, c’est-à-dire des sabres modernes en acier, aux lames aiguisées. Nous ne pratiquons pas avec des katana anciens, témoins du passé à conserver précieusement pour ne pas risquer de les abîmer.
La pratique avec de vrais katana, et non avec des iaito permet une pratique au plus près de celle des samourais. La lame tranchante demande une grande rigueur et une précision accrue dans sa pratique pour préserver son fourreau et ses doigts. De plus, une lame en acier demande un entretien minutieux pour empêcher la rouille d’attaque la matière. Cet entretien peut être vu comme une contrainte, mais également comme un instant agréable où l’on prend le temps de se recentrer sur l’arme et moins sur la pratique, et où l’on peut admirer la lame et le travail incroyable de forge, de polissage, de trempage, etc.
Le iaito
L’origine du iaito est assez récente et remonte aux années 1960. Son invention fait suite aux lois interdisant le port d’arme au Japon et restreignant drastiquement la fabrication des katana. C’est dans la région de Fukuoka que naît le premier iaito. Il est composé d’une lame en alliage, solide et non aiguisable. Après des années de recherche et de travail, le iaito est aujourd’hui une réplique de grande qualité d’un katana. Seul la lame en alliage d’aluminium moulé diffère pour s’adapter à la réglementation nippone.Toutes les lames proviennent de la même fonderie, dans la région de Gifu. Après avoir été fondu, la lame brute est ensuite polie à l’aide de meules et poncées à la main. La lame est ensuite chromée, ce qui la protège des rayures et de la rouille. Enfin, le hamon (ligne de trempe) est réalisé par dépolissage au papier de verre.
Les lames des iaito sont standardisées ce qui permet de disposer d’un stock prêt d’avance. Une telle arme coûte entre 200 et 1000€ selon la commande, bien moins qu’un katana que l’on trouve rarement en-dessous de 1 000€ et dont le prix peut monter très haut. La lame étant chromée, celle-ci est protégée de la rouille.
Le katana
Le katana est le sabre traditionnel en acier utilisé par les samourais et les bushis au Moyen-âge. Considéré comme « l’âme du samourai », le katana est devenu un objet mythique tant pour les Japonais que pour les Occidentaux. De très grande valeur, il est l’objet qui permet de défendre sa vie sur le champ de bataille ou lors de duels. À partir de l’ère Edo cependant, période du Japon unifié, les sabres fabriqués ne sont généralement plus destinés au combat et nombre d’entre eux constituent des sabres d’apparat, tranchants certes, mais dont la plupart n’a jamais servi.Notre pratique au Meibukan
Au dojo, les débutants commencent leur apprentissage du iaido avec un iaito. Moins cher, parfois plus léger et donc plus maniable, et surtout non tranchant, le iaito constitue une arme parfaite pour débuter. Il permet d’apprendre sans couper son saya (fourreau) et sans se trancher les doigts au passage…Dès que le niveau le permet, les élèves de l’école pratiquent avec des gendaito ou shinken, c’est-à-dire des sabres modernes en acier, aux lames aiguisées. Nous ne pratiquons pas avec des katana anciens, témoins du passé à conserver précieusement pour ne pas risquer de les abîmer.
La pratique avec de vrais katana, et non avec des iaito permet une pratique au plus près de celle des samourais. La lame tranchante demande une grande rigueur et une précision accrue dans sa pratique pour préserver son fourreau et ses doigts. De plus, une lame en acier demande un entretien minutieux pour empêcher la rouille d’attaque la matière. Cet entretien peut être vu comme une contrainte, mais également comme un instant agréable où l’on prend le temps de se recentrer sur l’arme et moins sur la pratique, et où l’on peut admirer la lame et le travail incroyable de forge, de polissage, de trempage, etc.
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