Hubert Goyer, aujourd'hui âgé de 38 ans, a
tout d'abord pratiqué le football pendant six ans à l'ESSB
(Saint-Symphorien-des-Bruyères) puis le basket pendant deux ans à
L'Aigle.
C’est à l’âge de 16 ans, en 1995, que Hubert ose enfin s’inscrire au karaté et rejoindre la famille des arts martiaux au club de l’EK Aiglonne. Elève assidu, Hubert franchit les étapes de passage de grades avec succès et participe régulièrement aux compétitions. C’est en avril 2000, alors ceinture bleue, que le sportif est victime d’un accident.
Il sera hospitalisé pendant un mois et demi, victime de plusieurs
fractures et d’une paralysie du bras gauche. Après diverses greffes,
Hubert ne retrouvera pas l’usage de son bras. Les médecins lui annoncent
que « la vie sera avec un seul bras et qu’il sera difficile de reprendre les arts martiaux ».
Qu’importe, avec force et courage Hubert reprend le karaté qui, selon lui, « m’a aidé à affronter et surmonter le handicap ».
En juin 2017, une coupe handi-karaté se déroulait à Paris, et là quand Hubert a contacté le responsable toujours la même réponse « il m‘a dit qu‘il n‘y avait pas de catégorie pour moi, seulement : mal-voyant et non-voyant, personne en fauteuil roulant ou handicap mental et qu’un jour peut-être…».
Parallèlement à cela, en septembre 2013, Hubert décide de se mettre à pratiquer le krav-maga. Il a recommencé tout à zéro en partant de la ceinture blanche pour arriver, en 2017, à la ceinture marron. Il prépare sa ceinture noire actuellement, convaincu de l’efficacité de cette discipline.
« On parle souvent d’école de la vie dans certaines disciplines là s’en est un bon exemple vivant » conclut Raymond Gros.
Qu’importe, avec force et courage Hubert reprend le karaté qui, selon lui, « m’a aidé à affronter et surmonter le handicap ».
Pas de passage spécifique
En 2006, le karatéka se présente pour passer sa ceinture noire, avec les valides car aucun passage spécifique n’existe. Il obtient brillamment son 1er dan, avec les félicitations du jury, et ce malgré le handicap. En mai 2012, nouvelle étape, passage de 2e dan, nouvelle victoire. Puis en mai 2017, 3e dan, toujours avec les valides et les mêmes épreuves que ceux-ci.En juin 2017, une coupe handi-karaté se déroulait à Paris, et là quand Hubert a contacté le responsable toujours la même réponse « il m‘a dit qu‘il n‘y avait pas de catégorie pour moi, seulement : mal-voyant et non-voyant, personne en fauteuil roulant ou handicap mental et qu’un jour peut-être…».
Parallèlement à cela, en septembre 2013, Hubert décide de se mettre à pratiquer le krav-maga. Il a recommencé tout à zéro en partant de la ceinture blanche pour arriver, en 2017, à la ceinture marron. Il prépare sa ceinture noire actuellement, convaincu de l’efficacité de cette discipline.
Un véritable exemple
Raymond Gros, son professeur de karaté de l’époque et professeur de krav-maga actuel, ne tarit pas d’éloges envers celui qui a été son élève au karaté et maintenant au krav-maga, « c’est vraiment un exemple pour moi, d’un vrai pratiquant d’un art martial. Il se sert de mon enseignement dans les difficultés de la vie de tous les jours autant que dans la pratique sportive ».Un nouveau défi
Hubert, qui ne lâche rien, a décidé d’aller expérimenter un autre sport, il va cette saison pratiquer le full-contact. Pour lui, c’est « une nouvelle expérience, en plus ma femme m’accompagne. C’est la première fois que nous allons pratiquer un sport en club ensemble ». Ses objectifs pour cette année « l’obtention de la ceinture noire en krav-maga et faire un marathon ». Et, « l’obtention BPJEPS activité physique pour tous » qu’il va commencer très prochainement.« On parle souvent d’école de la vie dans certaines disciplines là s’en est un bon exemple vivant » conclut Raymond Gros.
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